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Le guépard

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Présentation du Guépard



Statut : Vulnérable


Les sources utilisées pour la réalitation de ce dossier sont : Wikipedia, Animaux.Org, Fauves du Monde, Terra Nova, Nunda foto, livres : au pays des félins (éditions Milan Jeunesse), le Larousse des félins, Les félins (éditions NGV). Cependant, l'ossature repose sur l'excellent article de Wikipédia, les autres documents venant juste le compléter ou améliorer certains aspects.


Le guépard (Acinonyx jubatus) est un félin vivant en Afrique et dans quelques rares régions du Moyen-Orient. Taillé pour la course, le guépard a une allure svelte et fine, avec de longues pattes fines aux griffes non entièrement rétractiles, et une face au museau court marquée par deux traces noires partant des yeux. Entièrement tachetés de noir sur un fond fauve à beige très clair, ses petits ont également une crinière.

De nombreuses tentatives de protection sont en cours, incluant des procédés de clonage. Il est considéré comme l'animal terrestre le plus rapide au monde, avec une vitesse pouvant atteindre 110 km à 115km/h mais sur de courtes distances, de 200 à 500 mètres selon les auteurs...

Le guépard a une morphologie faite pour le sprint. Son long corps est musculeux mais étroit, élancé. En plus de ses longues pattes il a une colonne vertébrale extrêmement flexible. Sa longue queue lui sert de balancier lorsqu'il court.

Taille : Un guépard adulte mesure entre 1,10 m et 1,50 m de long, et entre 65 et 95 cm au garrot. Sa queue fait 60 à 80 cm de long. Le mâle est plus grand que la femelle (dimorphisme sexuel).
Poids : Il pèse entre 35 et 70 kg et la femelle est plus légère que le mâle.
Longévité : 7 à 13 ans (selon les auteurs) dans son habitat naturel, peut aller jusqu'à 16/20 ans en captivité.
Vitesse : + ou - 115 km/h.
Cri : Le cri du guépard peut parfois s'apparenter à un cri d'oiseau mais aussi au miaulement d'un chat. Lorsque le guépard manifeste sa colère, il feule.

Le guépard est l'animal terrestre le plus rapide du monde : sa vitesse maximale est atteinte en 3 secondes seulement. Il effectue 7 à 8 m par foulée et 4 foulées par seconde. Par contre il n'est pas fait pour l'endurance puisqu'il maintient une telle vitesse qu'une vingtaine de secondes. Après un tel effort, il lui faut de longues minutes pour récupérer : + ou - une trentaine de minutes.


Les talents d'un sprinter

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La morphologie du guépard


Le corps, musculeux, ressemble à celui d'un lévrier : il est svelte, presque maigre, avec de longues pattes fines. Sa poitrine est profonde et sa taille étroite. Les os sont légers et la colonne vertébrale, extrêmement flexible, lui permettent de projeter ses membres postérieurs très loin et, donc, de courir très vite.

Sa queue est relativement longue et lui sert de balancier pour s'équilibrer pendant sa course. Les griffes du guépard ne sont pas rétractiles (ou pas entièrement), non crochues, contrairement à celles des autres félins. Cette particularité lui permet d'avoir une très bonne adhérence au sol pour courir très vite, mais l'empêche de grimper aux arbres pour y cacher ses proies par exemple.

Seuls les petits peuvent grimper aux arbres, et ils n'y sont pas très habiles. Un gros cœur, des poumons développés favorisent les échanges gazeux. Il a de larges fosses nasales, lui assurant une bonne oxygénation pendant sa course. Il a une petite tête et un museau court, des yeux placés haut et bien déterminés, soulignés par une ligne noire ressemblant à une larme qui court de la naissance de chaque œil jusqu'à la bouche.

Ces traînées ont leur utilité : elles améliorent sa vision en minimisant les reflets de la lumière du soleil. Les oreilles sont petites et rondes. Comparativement aux autres grands félins, son crâne est de plus petite dimension, la structure de sa mâchoire supérieure permet un bon passage de l'air, grâce aux canines peu développées. Le faible développement de ses crocs et de leurs racines favorise les voies respiratoires : c'est un atout indéniable pour la course.

Le guépard fait preuve d'un léger dimorphisme sexuel, le mâle étant légèrement plus gros que la femelle. Un guépard adulte mesure 67 à 94 cm de hauteur au garrot, et de 1,20 à 1,50 m de long auxquels s'ajoutent 70 à 81 cm de queue. L'animal adulte pèse de 35 à 65 kg avec une moyenne pour le mâle de 48 kg et de 38 kg pour la femelle.

Robe : La couleur de base des parties supérieures d'un adulte s'étend du fauve au beige pâle ou au blanc grisâtre, les parties inférieures de la robe étant plus pâles, souvent blanches. La fourrure est parsemée de taches noires, rondes ou ovales, mesurant de deux à quatre centimètres de diamètre. Seul le blanc de la gorge et de l'abdomen est exempt de taches. La fourrure est épaisse avec des poils légèrement plus longs sur la nuque qu'ailleurs. Le dernier tiers de la queue est couronné de quatre à six anneaux noirs et possède à son extrémité une épaisse touffe blanche. Les anneaux de la queue sont caractéristiques de chaque guépard et permettent une identification individuelle.


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Le guépard royal


Le guépard royal (Acinonyx jubatus f. rex) est parfois considéré comme une sous-espèce, mais il s'agit d'une simple forme qui résulterait d'une mutation récessive.

En effet, il peut apparaître dans une portée de guépards normaux. Il se rencontre dans les zones les plus boisées d'un petit secteur de l’Afrique du Sud et au Zimbabwe.

Son aspect est différent de celui des autres guépards : ses taches sont nettement plus grandes et forment des lignes par endroits, avec une bande noire sur le dos se prolongeant de la tête à la queue.

Ce pelage, marbré plutôt que moucheté, semble lui assurer un excellent camouflage dans le "miombo" : plateau recouvert par une forêt caducifoliée entrecoupée de vastes dépressions herbeuses humides et caractérisé par la prédominance d'arbres des genres Brachystegia, Julbernardia et Isoberlinia, du Botswana et du Zimbabwe.

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Les performances physiques


Le guépard parcourt quelques sept ou huit mètres en une seule foulée et accomplit quatre foulées à la seconde. Cela en fait un des mammifères quadrupède des plus rapides . Un sprint l'amène à 70 km/h en deux secondes puis 90 km/h une seconde plus tard. Par ailleurs, un guépard en captivité a atteint la vitesse record de 112 km/h.

On estime cependant qu'il ne peut maintenir sa vitesse que sur 300 à 400 mètres. Sur une distance plus longue, il serait largement dépassé par une antilope.

En 2009, un guépard femelle du zoo de Cincinnati a parcouru le 100 mètres en 6 secondes et 13 centièmes soit une vitesse moyenne d'environ 65 km/h.

Durant la course, les pattes du félin ne touchent pratiquement plus le sol, comme s'il planait. Lorsque le guépard arrive suffisamment près de sa proie il lui arrive souvent de lui faire un croc-en-jambe et, ainsi, de la déséquilibrer afin qu'elle fasse la chute fatale.

Les pattes des guépards sont moins arrondies et plus solides que la plupart de celles des félins ; cela les aide à prendre des virages serrés. Les griffes, non rétractiles, fournissent traction et adhérence lors d'une course et contribuent ainsi à maintenir les accélérations. Enfin, sa petite tête est plus aérodynamique.


Le guépard à la chasse

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Reproduction et vie sociale


La maturité sexuelle des guépards se situe entre 20 et 24 mois. Certains auteurs disent que les femelles seraient pubères à cet âge-là, mais que pour les mâles cela se produirait un plus tard... vers 30 mois.

Les femelles sont polyœstrales, avec un cycle menstruel moyen de 12 jours. La période de fertilité s'étale sur une à trois journées. La reproduction a lieu pendant toute l'année. Un pic des naissances a toutefois été constaté de mars à juin. Période pendant laquelle les gazelles, l'une des proies privilégiées du guépard, mettent également bas.  La gestation dure de 90 à 95 jours (environ 3 mois). Le nombre moyen de petits par portée est de 3 ou 4, avec une variabilité de 1 à 8. A la naissance, les petits pèsent de 150 à 300 grammes (parfois plus selon certains auteurs) et peuvent mesurer jusqu'à 30cm de long.

Le taux de mortalité infantile est important : jusqu'à 90 %. En effet, une majorité de petits est tuée par d'autres prédateurs tels que les lions, des léopards, les lycaons et les aigles. Ces prédateurs peuvent parfois s'en prendre aussi aux adultes ! Et cela en dépit des précautions prises par la femelle qui déplace tous les jours ses petits d'un endroit à un autre... Peu d'entre-eux, donc, dépasseront l'âge de 3 mois ! Moins de 1 sur 3 si l'on s'en tient aux statistiques.

Les petits ouvrent les yeux vers le 11ème jour, et commencent à manger de la nourriture solide entre 30 et 35 jours et suivent leur mère dès l'âge de 5 semaines. Ils sont sevrés aux alentours de 3 mois.  A partir de 3 mois, en moyenne, la mère leur apporte des proies que petit à petit ils apprendront à tuer eux-mêmes. Jusqu'aux alentours de 8 mois, les jeunes sont très joueurs et apprennent par le jeu les techniques de chasse. Vers 10 mois, un guépard est capable de tuer lui-même une proie... Cette période est très difficile pour la femelle car, non seulement elle doit chasser pour elle-même et ses petits, elle doit les surveiller et les protéger des autres prédateurs et les éduquer. Ils restent avec elle jusqu'à leur 14/18 mois (période où la femelle est prête pour un nouvel accouplement), mais la fratrie restera ensemble encore durant quelques mois, en moyenne 6. Ensuite mâles et femelles se séparent et partent chacun conquérir leur propre territoire.

A noter : Les jeunes guépards possèdent un manteau de poils ressemblant à une crinière le long de leur dos. On suppose que ce manteau permet un meilleur camouflage des petits dans l'herbe et les protège du froid. Le manteau commence à disparaître à 3 mois, mais peut encore être vu à l'âge de 2 ans.

L'organisation sociale des guépards est très souple. Les mâles sont solitaires ou vivent en groupes de 2 à 4 individus qui sont généralement frères. Ils marquent leur territoire qui couvre entre 40 et 150km2, la moyenne étant de 50km2.

Les combats territoriaux entre mâles sont souvent mortels et entraînent un déséquilibre entre le nombre de mâles et de femelles de 1 pour 2 en faveur de ces dernières. Certains mâles cependant ne possèdent pas de territoire et parcourent de grandes distances, mais bien moins importantes que les femelles.

Les femelles ne semblent pas avoir de domaine en particulier. En effet, une femelle parcourt des territoires immenses jusqu'à 800 km² (environ 8 fois la superficie de Paris!) car elle suit la migration des gazelles de Thomson. Les zones de chasse de la femelle sont vastes, elles recoupent en moyenne le territoire de 2 ou 3 mâles. Compte tenu de leurs étendues, plusieurs femelles peuvent se trouver dans une même zone, mais elles prennent soin de s'éviter mutuellement.

Le guépard est un solitaire qui défend jalousement son territoire. Il éloigne d’éventuels prétendant en urinant et en labourant de ses griffes les arbres. Les affrontements entre mâles peuvent être très violents et entraîner la mort de l’un des combattants comme on vient de le voir.

A noter : certains guépards peuvent vivre en couple et voire même en clan. Un clan est constitué, soit de femelles avec leurs petits ou uniquement de mâles dirigés par un dominant.

Malgré qu’ils soient protégés, les guépards sont de moins en moins nombreux, y compris dans les réserves.
Outre les prédateurs qui s'en prennent aux jeunes (ce n'est tout de même pas nouveau!), les guépards sont, comme la plupart des animaux, soumis à la pression humaine (chasse, braconnage, empoisonnements, domestication). A tout cela s'joutent les problèmes liés à la consaguinité élevée de l'espèce.

Cela dit, à la lecture de ces informations, les femelles guépard sont à mes yeux de vraies mères "courage"

Suivi d'une naissance de BB guépards au zoo de la Palmyre

Première sortie des BB guépards nés au zoo de la Palmyre


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Alimentation et technique de chasse


On peut dire que le mot d’ordre du guépard est « voir sans être vu ». Discret, ce félin aime surtout la savane herbacée qui lui permet de dissimuler son approche.

Son régime alimentaire est carnivore, essentiellement constitué de mammifères de moins de 40 kg, tels des gazelles, impalas, springboks, petits koudous, cobes : pukus, lechwes et cobes de Buffons, veaux de gnou, jeunes de grandes antilopes (grands koudous, gemsboks, topis…), jeunes de phacochère, lièvres, lapins, antilopes naines : steenboks, ourébis, dik-diks et parfois des pintades.

En Afrique de l'Est, les petites gazelles de Thomson et leurs faons constituent 80 % de son alimentation. Ce taux est élevé en comparaison des autres espèces de gazelles qui vivent dans la même région est sû au fait que la gazelle de Thomson est plus abondante dans cette région. En outre, elle est plus petite et court un moins vite que les gazelles de Grant et les Impalas. Ne perdons pas de vue que le guépard est de constitution légère et que son squelette est fragile ce qui, par la force des choses, lui impose de s'attaquer à des proies dont le poids est égal ou inférieur au sien.

C'est uniquement quand il y a une coalition entre animaux (2 mâles ou femelle accompagnée de ses petits adultes) que les guépard peuvent attaquer des proies plus grosses, telles qu'un gnou de 80kg !

Il se nourrit essentiellement des muscles de l'animal, juste après sa mort; il ne mange alors aucune charogne. Il lui faut environ 3 kg de viande par jour (certains auteurs vont jusqu'à 10kg). Dans les zones arides, il peut limiter sa consommation d'eau en buvant l'urine de ses proies et en mangeant des melons du désert.

La technique de chasse du guépard se distingue de la chasse à l’affût adoptée par la plupart des grands félins : pour attraper sa proie, il s'approche du troupeau après avoir scruté le terrain depuis une branche d’arbre, le sommet d’une termitière (ou même depuis les toits des voitures, tirant ainsi profit de l'invasion touristique). Une fois qu’il a repéré un animal qui s’est éloigné de son groupe, le guépard s’en approche patiemment à moins de 50 mètres. Il accélère alors subitement, durant quelques dizaines de secondes jusqu'à atteindre son exceptionnelle vitesse, qui lui permet d’attraper des animaux rapides.

Le guépard chasse surtout pendant le jour (début de matinée et fin d’après-midi), lorsque les autres prédateurs dorment, probablement parce qu’il se laisse facilement intimider par tous ceux qui veulent lui voler sa proie ; même les vautours peuvent forcer un guépard à abandonner une carcasse. C’est pourquoi le guépard tire sa proie à l’abri pour pouvoir la dévorer en paix. Lorsqu’il est repu, il abandonne les restes aux charognards ou enterre sa proie.

Lorsque le guépard arrive suffisamment près de sa proie, s'il la rattrape (réussite de 40 à 70%), il se sert de sa patte, pourvue de grosses griffes solides et aiguisées. Il lui fait ainsi un croc-en-jambes et la déséquilibre afin qu'elle tombe. Le guépard s'empresse de la plaquer au sol et enserre la gorge de la victime. Le manque de puissance de sa machoire le contraint à étouffer sa victime, contrairement à d'autres félins, comme le lion ou le léopard qui les égorgent.

Une fois sa victime achevée, le guépard doit toutefois attendre pour manger car il est essoufflé et épuisé par l'effort qu'il a fourni. En effet, pendant la course, son corps s'est dangereusement échauffé et, si la course est trop longue, le guépard peut même mourir de "surchauffe" (hyperthermie). Il se repose donc pendant de longues minutes, toujours aux aguets, avant de pouvoir espérer déguster un repas durement acquis.

C'est d'ailleurs souvent à ce moment-là que les autres prédateurs, charognards compris, tentent de lui voler "sa" proie. Les lions et les hyènes sont sont reconnus comme pouvant être des opportunistes car ils n'hésitent pas à volerla nourriture des autres... Et comme le guépard est meilleur à la course qu'au combat... et que sa morphologie l'empêche de se confronter à des prédateurs plus puissants que lui... il n'a d'autres ressources que la fuite... En effet, risquer une blessure l'empêcherait de chasser et donc le condamnerait à mourir de faim, mais aussi le mettrait à la merci, encore une fois, des autres prédateurs...


A savoir : Les guépards des montagnes du Sahara constituent une exception puisque ce sont des chasseurs nocturnes.


Guépard à la chasse


Initiation à la chasse

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La domestication


Dès le IVe millénaire avant Jésus-Christ, les chasseurs de l'Euphrate ont domestiqué le guépard afin d'en faire un auxiliaire de chasse, tout comme les Égyptiens le firent deux mille ans plus tard. En Europe, au Xe siècle, Guillaume le Conquérant appréciait les chasses à courre originales où le guépard tenait le rôle du lévrier.

L'amateur le plus cité reste cependant le Grand Moghol Akbar qui, au XVIe siècle aurait possédé près de mille guépards et traité son favori avec les égards dus à un prince. À la manière des fauconniers, les dresseurs « aveuglaient » le guépard à l'aide d'un capuchon, ne le libérant qu'à l'approche du gibier. Recouvrant la vue, celui-ci se ruait instantanément sur cette cible soudaine. Seuls des animaux sauvages capturés adultes pouvaient être dressés.

Des populations entières furent ainsi décimées pour le renouvellement des meutes, ce qui fut l'une des causes principales de la raréfaction des guépards, attestée dès la fin du XIXe siècle de la péninsule arabique jusqu'aux Indes, d'où les guépards ont aujourd'hui disparu. Les rares survivants sur le continent asiatique hantent une petite zone de l'Iran occidental, vraisemblablement le seul pays où l'espèce n'a pas été exterminée.

Aujourd'hui encore, de jeunes guépards sont achetés illégalement car les lois interdisent la propriété individuelle d'animaux sauvages et/ou menacés d'extinction.


Un guépard domestiqué offert comme tribut au roi de Thèbes en -1700.

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La consanguinité


Selon Marco Polo, il y a 700 ans, Kublai Khan possédait dans sa résidence d'été en Himalaya 1 000 guépards dressés pour la chasse. Le grand Akbar en aurait à lui seul durant son règne fait domestiquer 9 000..

L'utilisation de ce félin, le plus rapide du monde, comme auxiliaire des chasses royales daterait au moins des Sumériens (il y a environ 5000 ans) et des pharaons égyptiens, mais des rois de France, des princes indiens et des empereurs autrichiens en ont également possédé. La chasse qu'on a fait aux guépards est peut-être une des raisons de leur actuelle variabilité génétique anormalement basse et d'une incidence élevée de semence anormale.

Selon certains chercheurs, ils auraient aussi été victimes de la dernière ère glaciaire, celle-ci ayant éliminé la majorité des individus il y a environ 10 000 ans.

Quoi qu'il en soit, on pense dans ces deux cas qu'ils ont subi une période prolongée de consanguinité.


D'après certains biologistes, les guépards ont même atteint un degré de consanguinité trop élevé pour prospérer. Alors que des milliers d'animaux ont été capturés et élevés en captivité, il n'y a eu jusqu'en 1956 aucun cas connu de reproduction de guépard en captivité. Depuis 1970, malgré les techniques de reproduction assistée, seuls 10 à 15 % des couples captifs mettent bas, et le taux de mortalité est élevé (29,1 %).

Les guépards ont maintenant disparu à l'état sauvage de l'Europe, il n'en reste que quelques dizaines d'individus en Afrique du Nord (guépard du Sahara) et en Asie (Iran). On ne les trouve à l'état sauvage en Afrique australe et orientale que dans des territoires de plus en plus écologiquement fragmentés.

D'autres contestent cette théorie et affirment que les véritables responsables du déclin des guépards sont les exploitants agricoles qui les chassent et empiètent sur leur habitat.

Il est vrai toutefois que les guépards étaient auparavant chassés car de nombreux agriculteurs estimaient qu'ils constituaient une menace pour le bétail. L'espèce étant menacée, de nombreuses campagnes ont été lancées pour tenter de concilier l'approche des fermiers et le souhait de protection des guépards.

Les gouvernements des pays où le guépard vit en liberté essayent de modifier l’opinion publique quant au guépard : il n’est pas nuisible si on apprend à vivre avec lui, sa conservation est nécessaire pour l’équilibre écologique.

En outre, le gouvernement namibien est épaulé par la Cheetah Conservation Fund (CCF), travaillent à prévenir les populations et à aider les fermiers à mieux vivre avec le guépard et ainsi à minimiser leur perte de bétail.

Comme on vient de le voir, la survie du guépard n'est pas seulement menacée par le braconnage et le manque de territoire comme pour la plupart des félins, elle est donc aussi menacée par la faible variation du code génétique du guépard.

Pour vous donner une idée, une étude récente a révélé que pour la plupart des mammifères, deux individus ont 80% de leurs gènes sont identiques. Or, pour le guépard, on atteint les 99% de gènes identiques... Leur pauvreté génétique est source de problèmes physiologiques (sperme de mauvaise qualité par exemple). Cette similarité est aussi source d'un résistance moindre aux maladies et risquerait même d'exposer l'espèce à l'extinction en cas d'épidémie !!!

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Habitat


Les guépards vivent dans les savanes sèches herbacées ou les zones semi-désertiques. La couleur de leur robe est tout à fait appropriée à leur environnement et à leur mode de chasse. Elle permet en effet à ces splendides animaux de se fondre dans le décor.

Au cours du XXe siècle, l'aire de distribution des guépards a connu une spectaculaire régression. En Asie, on ne les trouve plus qu'en Iran ; ils ont disparu de l'Inde en 1947, au cours de la seconde moitié du XXe siècle de Syrie, d'Irak (1950), d'Israël (1956), de Jordanie (années 1960), de l'Arabie, du Pakistan, du Turkménistan et de l'Ouzbékistan dans les années 1970. Ils sont probablement éteints aussi en Afghanistan. Ils ont déserté l'Afrique du Nord, sont devenus très rares dans l'ouest de l'Afrique mais subsistent au Sahara (confirmé en 2009). Les principales populations habitent désormais la Namibie, le Botswana, le Kenya et la Tanzanie.

Les guépards ont maintenant disparu à l'état sauvage de l'Europe, il n'en reste que quelques dizaines d'individus en Afrique du Nord (guépard du Sahara) et en Asie (Iran ), dans le Khorassan, où ils sont l'objet d'une campagne de préservation. On ne les trouve à l'état sauvage en Afrique australe et orientale que dans des territoires de plus en plus écologiquement fragmentés. La présence de guépard asiatique a été plusieurs fois signalée au Pakistan dans le Baloutchistan, sans que cela n'ait pu être confirmé

Les estimations de sa population varient de 10 000 à 15 000 en Afrique, mais il est fort probable que ce chiffre soit encore trop optimiste... et tourne en-dessous de 10.000 individus! . En Asie, il n'en resterait environ que soixante à l'état sauvage. L'effectif restant est rarement observable et, de fait, rarement observé. Outre les faits évoqués précedemment en matière de récession du guépard, la diminution de son espace et la diminution du nombre de ses proies.

Une part notable du déclin de l'espèce en Asie, est liée aux activités de chasse alliées à des guépards apprivoisés. En effet, seuls des individus pris dans la nature permettaient le maintien de cette tradition. L'une des sous espèces du guépard d'Asie : Acinonyx jubatus Raddei (région de la mer Caspienne) parfois appelé le guépard Transcaspien, est probablement déjà éteint!

Répartition des guépards en 1900



Répartition des guépards aujourd'hui

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Les sous-espèces

On distingue 5 sous-espèces de guépards:

- Acinonyx jubatus jubatus (Schreber, 1775) : Essentiel du sud de l'Afrique.
- Acinonyx jubatus raineyi (Heller, 1913) : Kenya, Ouganda, Somalie.
- ACinonyx jubatus soemmerringi (Fitzinger, 1855) : Ethiopie, Tchad, Soudan, Cameroun, sud du Niger.
- Acinonyx jubatus hecki Hilzheimer, 1913 : Afrique occidentale, Sahara. Voir plus bas : guépard du Sahara.
- Acinonyx jubatus venaticus (Griffith, 1821) : désormais limité à l'Iran. Voir plus bas : guépard d'Asie.

La forme Acinonyx jubatus f. rex, le guépard royal semble par certains anciens auteurs considérée à tort comme une sous-espèce supplémentaire. Si certains secteurs géographiques présentent plus d'individus de ladite forme, comme au Zimbabwe, celle-ci peut aussi apparaître "spontanément" dans une portée par le jeu de la génétique.

Le guépard du Sahara

Statut : danger critique d'extinction


De robe exceptionnellement pâle, on le trouve exclusivement dans le désert du Sahara. Il a des taches mais plus espacées que celles des guépards des savanes. C'est une sous espèce, appelée communément guépard du Sahara. Elle a été photographiée pour la première fois le 23 février 2009, en Algérie. Il vit principalement en Algérie, Togo, Niger, Mali, Bénin et Burkina-Fasso. On pense qu’il n’existe plus que 200 à 300 individus de ce félin semi-nomade.

C’est l’Office du Parc National de l’Ahaggar (OPNA) qui a organisé une campagne de piègeage photographique pour parvenir à en connaître davantage sur les habitudes de cette population très mal connue de félins rares. Le résultat a été particulièrement intéressant avec des photos prises dans le Sahara central.
Cette étude a été engagée par la Zoological Society of London, l’Office du Parc National de l’Ahaggar (OPNA) et l’Université de Béjaïa, avec le soutien de WCS et Panthera.

Le guépard d'Asie : pas de photo (si vous en avez une merci de nous la transmettre)

Statut : en danger critique d'extinction


La population de cette sous-espèce a divergé des variétés africaines il y a 30.000 ans. Il se répartissait autrefois dans toute l'Afrique du Nord, en Asie et en Inde. Il est en danger critique d'extinction depuis 1996. En effet, il n'en reste plus qu'une cinquantaine d'individus à l'état sauvage et un seul guépard en captivité (une femelle).

Le guépard d'Asie ou guépard d'Iran a la fourrure bien plus claire que son cousin d'Afrique. Il présente d'ailleurs une courte crinière au niveau de la nuque. Seule une cinquantaine de guépards d'Asie survivraient dans les déserts d'Iran dont une moitié d'immatures. La survie de cette sous-espèce placée sur la liste rouge de l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) est menacée.

Concernant les autres sous espèces, les renseignements les concernant seront ajoutées ultérieurement.

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Perspective de réintroduction du guépard


Des propositions diverses ont été avancées pour réintroduire le guépard dans des réserves sub-sahariennes, par exemple en Israël, Inde, Turkménistan et Ouzbékistan.

La conservation des populations reste toutefois la priorité.

De plus, la réintroduction ne doit pas être sérieusement considérée avant que des comparaisons génétiques et des évaluations d'impact environnementales n'aient été effectuées.

Enfin, l’accord du conseil de l'UICN/SSC (l’organisme mondial spécialiste de la réintroduction) doit être obtenu.


Superbe guépard royal

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Perspective de résurrection du guépard indien

Il est aujourd’hui question de ressusciter le fameux « cheetah » (guépard indien). Du moins on en parle !

Des généticiens indiens veulent s’appuyer sur des méthodes de pointe de clonage au Lacones (Laboratoire pour la conservation des espèces menacées ) : « Si tout se passe bien, nous pourrons cloner le guépard indien d'ici cinq ans », affirme Laji Singh, directeur du Centre de biologie cellulaire et moléculaire d'Hyderabad et principal instigateur du projet. Une banque de gènes, de sperme et d’ovules a d’ores et déjà été collectée.

Cependant, les chercheurs rencontrent de nombreux obstacles : [b]ils doivent s’approprier du tissu de guépard iranien qui figure parmi les espèces les plus menacées de la planète[/b]. e]]Or conformément à la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), il est illégal d'échanger du matériel génétique d'espèces menacées à l'état naturel.[/b] « Mais si les animaux sont élevés en captivité, nous avons légalement une bonne chance de les obtenir », affirme M. Sinha.

Le guépard africain semble moins proche mais pourrait convenir en second recours : les analyses de protéines sanguines n'ont mis en évidence que des différences minimes entre les diverses populations de guépards. Les taux d'avortement des embryons clonés étant très élevés, les biologistes devront disposer d'un nombre suffisant d'ovules.[/b]

Au-delà du clonage, les détracteurs du projet s'interrogent sur l'avenir du guépard : « Supposons que l'on [b]parvienne à cloner le guépard
. Très bien, mais où sont passées les savanes dans lesquelles ils rôdaient autrefois ? Où trouvera-t-il suffisamment de proies pour survivre ? » demande Divyabhanu Sinh, auteur de The End of the Trail. Les détracteurs soulignent également la difficulté à réintroduire des animaux captifs en milieu naturel. D’autres protestent contre le coût de l’opération : l’argent devrait d’abord servir à protéger les animaux menacés. Ainsi, l’idée excitante de revoir le guépard indien entre dans le cadre d’une grande réflexion sur la réintroduction des espèces disparues.

En 2009, un comité d'experts doit se réunir afin de trouver une solution de réintroduction du guépard en Inde. Les négociations avec l'Iran pour obtenir des spécimens ayant abouti à un échec, l'Inde se tourne vers l'Afrique pour réintroduire l'espèce. Trois peaux de guépards indiens sont analysées par l'université de San Diego : des premières analyses ont montré, selon Divyabhanusinh Chavda, que les guépards indiens étaient très similaires aux guépards africains. Considéré comme un « patrimoine de l'Inde » en raison de son utilisation pour la chasse par les maharadjahs, le guépard a disparu de l'Inde depuis 1968. De nombreux écologistes sont sceptiques sur une telle réintroduction et déclarent qu'il serait plus appréciable de sauver le tigre avant d'essayer de réintroduire une nouvelle espèce.

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Pêle-Mêle


Les juvéniles restent avec leur mère pendant un 14/16 mois et après cette période ils vivent ensemble pendant un certain temps perfectionnant ainsi leurs techniques de chasse. Les mâles, souvent frères, forment habituellement une coalition de 2 ou de 3. Cette coalition vivra et chassera ensemble pendant leur vie. Les jeunes mâles cherchent un secteur loin de leur parent; parfois jusqu’à 482 kilomètres. La taille moyenne des territoires des mâles est de 37,4 kilomètres carrés. Quant aux jeunes jeunes femelles, elles, occupent habituellement le même territoire que leur mère bien que TOUTES LES femelles soient solitaires exceptées quand elles ont des petits.

Malheureusement, quand dans une portée un seul petit est viable, il semblerait que la mère refuse de s'en occuper... et retombe très vite en chaleurs pour refaire une nouvelle portée. Ce constat a été établi en captivité... il est probable que ce shéma se reproduise à l'état sauvage.

Peut-être qu'à la place des chats domestiques, nous aurions pu avoir des guépards comme animaux de compagnie, car ce sont des animaux doux qui se laissent assez facilement apprivoiser. Mais voilà, en captivité le guépard ne se reproduit pas ou mal... Surtout il y a 9000 ans ! C'est la raison pour laquelle il n'y a pas eu tentative complète de domestication et que de nouveaux sujets adultes étaient prélevés parmi les fauves en liberté... Ce qui, on le sait maintenant, a contribué à appauvrir le capital génétique de l'espèce...

L'une des difficultés rencontrées pour faire reproduire ces félins en captivité pourrait être lié à la psychologie quelque peu complexe de l'espèce et surtout de cette de la femelle.

D'une part ces fauves sont plus fragiles et frêles que les autres et vivent dans la crainte et l'inquiétude constantes... En milieu naturel, ils ne vivent pas en tribus mais isolés (même si l'on a constaté parfois des regroupements), et donc sont ainsi  exposés à d'autres prédateurs plus puissants. Cette situation, on le conçoit, génère un stress de tous les instants, surtout pour une mère qui doit en outre protéger ses petits (source spécialiste du centre de reproduction néerlandais).

Cette tension se retrouve dans la séduction entre mâle et femelle. Si celui-ci est trop impressionnant ou pas assez délicat pour la demoiselle, elle le repoussera aussi vite et il n'y aura donc pas d'accouplement... et il faudra rechercher un autre mâle...

Disposition de la CITES prise en annexe I concernant le guépard :
Quotas d'exportation annuels pour les spécimens vivants et les trophées de chasse :
Botswana : 5,
Namibie : 150,
Zimbabwe : 50.
Le commerce de ces spécimens est soumis aux dispositions de l'Article III de la Convention
.
IUCN : espèce classée comme Vulnérable (VU), sauf pour deux sous espèces classées en danger critique d'extinction.

Dernier point à soulever : lmportance économique
La peau du guépard était autrefois perçue comme symbole de richesse. Aujourd'hui, le guépard a une importance économique croissante dans l'écotourisme. On le trouve également dans les zoos. Des bénéfices sont également tirés de la commercialisation des petits des guépards comme animaux de compagnie. Les jeunes guépards sont achetés illégalement car les lois interdisent la propriété individuelle d'animaux sauvages et/ou menacés d'extinction.

Wikipedia

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